KOBRYN 2026
La rue, l’eau, l’énergie, la santé, le sport, et tous les biens communs appartiennent aux Strasbourgeois-es, pas aux entreprises privées. Nous sortirons les biens communs de la sphère marchande pour les redonner aux habitant-es.
Le néo-libéralisme détricote petit à petit nos services publics en les sortant de la gestion municipale directe pour les donner à la sphère privée, dégradant ainsi les services rendus et augmentant les prix. Nous redonnerons les services publics aux Strasbougeois-es, pour les renforcer et les mettre au service de tous-tes.
Les associations sont un maillon essentiel du lien social. Pourtant, elles subissent de plein fouet l’austérité budgétaire, qui fragilise particulièrement les plus petites structures de proximité. Nous leur apporterons un soutien politique fort, durable et inconditionnel, loin des logiques de marché et de mise en concurrence.
La pauvreté explose partout. C’est un phénomène global, et de nombreuses solutions se trouvent à l’échelle nationale, mais la Commune doit jouer son rôle en répondant aux situations les plus urgentes. A Strasbourg aujourd’hui, il y a des enfants à la rue, le nombre de personnes sans-abris explose et les bidonvilles sont devenus ordinaires dans notre paysage. Nous répondrons à cette urgence sociale.
Deux faits sont maintenant clairement démontrés par la recherche : ce sont les riches qui polluent le plus, et seules des politiques ambitieuses de transformation sociale sont efficaces contre le dérèglement climatique. Nous affirmerons une vision politique de l’écologie, qui prend en compte les rapports sociaux et qui sort d’une écologie des petits gestes pour aller vers une véritable planification écologique.
Comme pour l’écologie, une démocratie locale aveugle aux classes sociales n’est réellement investie que par celles et ceux qui se sentent légitimes à le faire, à savoir les mieux lotis en général. Nous sortirons de cette logique dépolitisée de la démocratie en favorisant l’intervention populaire et la transparence de l’action publique.
Nous nous inscrivons dans la longue histoire de l’éducation populaire en France, au service d’une culture démocratique, critique et émancipatrice. Nous organiserons l’accès par toutes et tous au bien commun qu’est la culture par la décentralisation des moyens à l’échelle du territoire strasbourgeois et l’encouragement à la participation des habitantes et des habitants dans la vie culturelle de son quartier.
La prédation capitaliste bouleverse notre ville : augmentation des loyers, augmentation des prix des aliments, précarisation des travailleur-euses, fermeture de nos petits commerces… Nous lutterons localement contre cette vague, partout où c’est possible.
Les discriminations, les violences et les inégalités structurent encore trop souvent le quotidien. Une Strasborug insoumise sera un espace de résistance à ces dominations et un levier concret d’émancipation. Nous porterons des politiques publiques ambitieuses : au sein de la collectivité mais aussi vers l’extérieur, avec un prisme antiraciste, féministe, queer, et qui lutte également contre le validisme et la fracture numérique.
En France, beaucoup de choses sont décidées au niveau national, et notamment par la présidence de la République. Beaucoup de combats du projet insoumis sont donc à mener à l’échelle nationale. Strasbourg est aussi une capitale européenne, et doit donc jouer son rôle pour promouvoir notre vision de l’Europe. Enfin, Strasbourg est impliquée dans la diplomatie internationale via ces nombreux partenariats. Nous porterons notre programme progressiste et humaniste à chacun de ces échelons.
Programme coordonné par Benjamin, Lisa, Rachel et Victor
Contributeur-ices:
Alexandra, Antoine, Benjamin, Benjamin, Camille, Christian, Corentin, Cyril, Elise, Emmanuel, Eric, Erwan, Florian, Halima, Jade, Jean-Marie, Léo, Lisa, Mathieu, Marieme, Marine, Maxime, Rachel, Sandra, Sébastien, Sylvain, Tom, Valentin, Victor, Victor, Victor, et plein d’autres.
Ces propositions relèvent de la compétence de la ville de Strasbourg et de l’EMS, où siègeront aussi nos élu·es insoumis·es.