Strasbourg, fière et solidaire
Kobryn 2026

Faire enfin de Strasbourg une ville qui rapproche.

La mobilité est bien plus qu’un enjeu technique : elle est au cœur de la société démocratique et égalitaire que nous voulons construire. Face aux injustices sociales et à l’étouffement de la ville par l’excès de la voiture individuelle, nous savons qu’il est possible de faire mieux.


Notre projet politique pour la mobilité priorise la justice sociale et la bifurcation écologique. Nous portons un programme de mobilité qui répond aux besoins concrets des Strasbourgeois.es et habitant.es de l’Eurométropole : un droit universel d’accès aux ressources, aux services et à la vie collective.


À Strasbourg, cela signifie repenser en profondeur l’espace public, renforcer les transports en commun, développer le vélo et la marche, et aller vers la gratuité et l’accessibilité pour tous.tes. Nous le ferons démocratiquement, avec les associations d’usagers.ères et en écoutant en priorité les voix des plus précaires, des plus fragiles et des plus éloignés.es. Pour faire enfin de Strasbourg une ville qui rapproche.

Renforcer le service public du transport
Garantir la reprise de l’extension du réseau de tramway, en commençant par la réalisation d’un Tram Nord vecteur de transformation urbaine et en donnant la priorité aux quartiers populaires mal desservis.
Planifier le développement du réseau de transports en commun pour tendre vers une “Ville qui Rapproche”, où logement, travail, services publics, commerces et loisirs sont accessibles à tous·tes en moins de 15 minutes.
Viser la gratuité des transports, en commençant par étendre la gratuité des transports en communs aux -25 ans et aux chômeurs.euses et en renforçant la tarification solidaire pour les plus précaires, avec un premier palier à zéro.
Augmenter le cadencement des transports en commun de manière à garantir l’égalité urbaine dans les déplacements et l’accès au centre ville y compris en début de soirée.
Faciliter l’acquisition de vélos : Étendre les aides à l’acquisition d’un vélo aux vélos musculaires et aux vélos d’occasions proposés par des acteur·ices de l’ESS.
Faire un état des lieux, consulter les acteur·ices puis planifier la création d’un maillage d’espaces de réparation de vélo.
Soutenir activement le projet Gare à 360° sur son volet ferroviaire (augmentation du nombre de voies, fiabilisation du réseau…), tout en refusant l’emprise du secteur privé sur le projet urbain associé.
Poursuivre le développement du REME (Réseau Express Métropolitain Européen) en travaillant avec la SNCF pour augmenter la fréquence des TER vers la gare de Krimmeri-Meinau.
Défendre le maintien et la réouverture des guichets, gares et lignes locales de train pour le transport de passagers et de marchandises, ainsi que le transport fluvial de marchandises.
Renforcer l’accessibilité du Stade de la Meinau les soirs de match (TER, Tram, vélo, parking, etc…), ainsi que les lieux culturels accueillant un large public.
La rue comme espace commun
Mettre en œuvre un nouveau Plan vélo pour 2026-2032, dans le prolongement des études et planifications en cours par les services de l’Eurométropole et en priorisant les besoins de mobilité des quartiers populaires.
Massifier le stationnement vélo dans l’espace public, à proximité des gares et des arrêts de transport en commun pour favoriser la multimodalité. Créer des places de stationnement pour les vélos cargos et aux gabarits spéciaux à proximité des habitations.
Assurer la mise en œuvre du Plan piéton 2021-2030 avec une ligne de financement dédiée.
Tendre progressivement à la dé-motorisation de la Grande Ile​, en garantissant un accès motorisé pour les usages essentiels (personnes en situation de handicap, riverain·es, professionnel·les, livraisons, taxis…).
Pour une politique de stationnement juste
Mettre en place progressivement le doublement du prix du stationnement pour les véhicules lourds de type SUV afin de désencombrer l’espace public.
Repenser les tranches de l’abonnement résident pour le stationnement en voirie en ajoutant une première tranche gratuite pour les plus précaires puis la deuxième à 5€ par mois.
Mettre en place une tarification solidaire dans les parking-silo possédés par la municipalité.
Transformer la M35 et ses abords : reconvertir progressivement la M35 en boulevard intégré au tissu urbain, en s’appuyant notamment sur les travaux et l’observatoire de l’ADEUS (Agence d'urbanisme de Strasbourg Rhin supérieur).
Tendre vers un objectif 100% du Savoir Rouler à Vélo pour les élèves de Strasbourg.
Désencombrer les trottoirs des obstacles existants (arceaux vélo, panneaux de signalisation, bornes de recharge de véhicules électriques, parcmètres), ainsi que des panneaux publicitaires perpendiculaires qui masquent la visibilité.
Repenser le stationnement des deux-roues motorisés par la création d’espaces dédiés sur la chaussée, et rendre effectif le stationnement payant pour ces véhicules.
Etudier l’accessibilité des lacs de l’EMS en transport en commun en période estivale.
Garantir une mobilité sûre et inclusive
Faire la « Ville à 30 » pour que le 30km/h deviennent la norme à Strasbourg, et le 50km/h l’exception, dans le but de sécuriser les usager·es vulnérables de l’espace public.
Etablir un plan « Vision Zéro »
Afin qu’aucune personne ne soit tuée ou blessée du fait de la circulation routière et des mobilités. Cela commence par sanctionner systématiquement les abus de stationnement des véhicules, pour garantir la sécurité des piétons aux heures de pointe, aux entrée/sortie des écoles, sur les passages piétons, stationnements réservés aux personnes en situation de handicap, véhicules de secours, de professions médico-sociales…
Mettre en place des comités d’usager·es pour tirer partie des remontées de terrain et de l’expérience d’usage dans la conception, l’évaluation et l’amélioration des politiques de mobilités.
Anticiper et réduire les conflits piétons-vélos
Identifier les endroits problématiques pour la cohabitation piétons-vélos, analyser les situations pour comprendre s’il s’agit d’un problème d’aménagement urbain à résoudre, ou s’il y a une nécessité de d’agir contre les comportements dangereux. Expérimenter les sanctions pédagogiques (stages en vélo-école ou en centre d’éducation à la sécurité routière…).
Repenser la sécurité des aménagements : identifier et sécuriser les carrefours et intersections dangereuses pour les piétons et les vélos, en les transformant en profondeur.
Garantir un accès à la nature sans dépendre de la voiture : renforcer la desserte des lieux de nature (comme les lacs) en transport en commun, ainsi que par le réseau cyclable.
Reprendre l’étude et se mobiliser pour le désenclavement d’Ostwald Mairie par la création d’une passerelle douce par la Rue des Pêcheurs vers Baggersee.
Assurer la continuité des itinéraires piétons et cyclables lors des chantiers en mettant systématiquement en place des déviations pour mettre fin aux panneaux “cyclistes pieds à terre” et “piétons prenez le trottoir d’en face”. Créer des mécanismes de dissuasion pour les entreprises qui mettent en danger les personnes à mobilité réduite, piétons et cyclistes.