Assurer l’absence de discrimination au sein de la collectivité
Mettre en place un cycle de formation qui englobe les différentes catégories de discrimination (racisme, sexisme,LGBTiphobies, validisme…)
Il s’adressera aux agent-es de la collectivité: agent.es des CCAS, agent·es de la police municipale, etc.
Mesurer les discriminations à l’emploi
En analysant les risques structurels de discrimination et en réévaluant les processus de recrutements si nécessaire, en association avec les organisations syndicales de la collectivité.
Mettre en place l’anonymisation des CV
Reçus pour le recrutement à des postes d’agent·es de la collectivité.
Engager un plan de lutte contre le harcèlement sexuel
Au travail, en lien avec les organisations syndicales de la collectivité.
Respecter les obligations de la commune en matière d’emploi
A tous niveaux de responsabilités, de personnes en situation de handicap, et s’assurer de l’accessibilité du lieu de travail.
Lancer un plan pluriannuel d’accessibilité des locaux
Et former les agent·es en lien avec le public à l’accueil des personnes en situation de handicap.
Favoriser l'accueil en stage au sein de la collectivité des jeunes habitants des QPV
Automatiser l’utilisation de l’écriture inclusive dans les communications municipales.
Une municipalité qui agit contre les discriminations partout
Sensibiliser les enfants aux discriminations et au consentement (en lien avec le plan de lutte contre l’inceste), dans le milieu scolaire et les centres de loisirs, en favorisant l’intervention d’associations engagées sur le sujet.
Développer les lieux et campagnes d’information sur les moyens de la santé sexuelle et reproductive (contraception, accès à l’IVG, prévention VIH et Infection sexuellement transmissibles).
Améliorer le financement des associations de lutte contre les discriminations et les accompagner dans leurs initiatives.
S’assurer qu’il n’y a pas de discrimination dans la répartition des financements aux associations.
Constituer le ou la maire en partie civile lors de tout dépôt de plainte d’une victime de racisme, sexisme, ou de LGBTIphobies.
Combattre le sexisme
Poursuivre le rapport de force pour la mise en place d’un congé gynécologique face à l’Etat.
Soutenir la gratuité des protections menstruelles.
Soutenir l'existence de la maison des femmes.
Initier des comités de défense des victimes de violences sexuelles, qui militeront auprès des pouvoirs publics pour un réexamen des plaintes classées sans suite.
Mettre en place un plan de lutte contre le harcèlement de rue.
Co-construire avec des associations de femmes un dispositif qui vise à offrir une solution discrète aux personnes se sentant en insécurité ou harcelées dans l’espace public.
Péréniser l’arrêt à la demande dans le bus de 22h jusqu’à 6h du matin pour pouvoir sortir proche de chez soi.
Diffuser des annonces sonores sur les Violences Sexistes et Sexuelles dans l’espace public sur les arrêts du transport en commun.
Porter des campagnes de prévention et d’explication du harcèlement de rue avec les moyens municipaux.
Développer en lien avec l’État et la justice des mesures d’éloignements des conjoints violents et d’accompagnement des auteurs de violence.
Mettre à disposition plus de toilettes publiques, avec présence continue d’un·e agent·e en journée, et les ouvrir la nuit.
Engager un plan de rattrapage pour garantir l’égalité salariale entre les femmes et les hommes employé·es par la collectivité.
Soutenir Solidarité femmes 67, dont la CEA, premier contributeur, menace les subventions, et toutes les associations de lutte contre les violences faites aux femmes.
Combattre le racisme
Soutenir financièrement les associations antiracistes
Utiliser les ressources municipales pour développer l’enseignement de la mémoire coloniale et de l’histoire de l’immigration, notamment via:
La création d’une bibliothèque dédiée à ces thématiques.
L’organisation d’une manifestation populaire pour la célébration du 180ème anniversaire d’abolition de l’esclavage avec la pose d’une stèle.
Créer un Observatoire communal ou intercommunal des discriminations, contre le racisme, l’islamophobie et l’antisémitisme.
Mettre en oeuvre un programme d’information et de sensibilisation au racisme dans les établissements scolaires et centres de loisirs (dans le cadre de la Semaine contre le racisme par exemple).
Cesser la chasse aux Roms : lutter contre la ségrégation scolaire, mise en place de villages d’insertion avec des associations spécialisées, interdire les expulsions sans proposition de relogement, mettre en place des campagnes mobiles de santé.
Soutenir la mise en place d’une journée de commémoration de la Résistance, de l’ensemble des victimes du IIIème Reich et du régime de Vichy, dans la ville en associant les acteurices mémoriel·les, les habitant·es et les écoles.
Combattre les LGBTiphobies
Soutenir la Station LGBT, et les associations locales qui accompagnent les personnes LGBTI+, notamment celles en rupture familiale.
Faciliter les démarches administratives des personnes trans et non-binaires dans les services municipaux (formulaires non genrés, usage du prénom choisi, etc).
Développer et soutenir des lieux d’acceuil et d’hébergement d’urgence pour les jeunes personnes LGBTI+ en rupture familiale, en partenariat avec les associations spécialisées.
Soutenir activement les Marches des Fiertés comme des événements de visibilité, de revendications et de célébration des droits LGBTI.
Financer la création d’un monument en commémoration des LGBTI-phobies.
Mettre en place des actions de sensibilisation et de formation à la lutte contre les discriminations LGBTIphobes pour les agents municipaux.
Promouvoir la culture LGBTI+ via la programmation culturelle.
Financer la création d’un tiers-lieu queer et intersectionnel en lien avec des associations et collectifs concernés qui en assureront l’exploitation. Cet espace sera autant un lieu refuge pour elleux et leurs pratiques militantes qu’un lieu avec une programmation culturelle.
Une ville accessibles qui lutte contre le validisme
Refonder la politique anti-validiste en lien avec les personnes concerné·es, en commençant par la révision de la Charte “Ville et Handicap”
Qui n’a pas été revue depuis 2011. Créer des commissions locales d’accessibilité et des autorités organisatrices des mobilités en y associant les associations représentatives des personnes en situation de handicap.
Porter un objectif zéro lieu inaccessible (lieux et transports publics, commerces, crèches etc.) en lien avec les commissions locales d’accessibilité.
Jouer un rôle actif dans l’accompagnement des enfants en situation de handicap en favorisant le développement de classes spécialisées
Pour l’accueil des enfants ayant des handicaps lourds, type classe UEMA (unité d'enseignement maternelle autisme). Cela passe par:
- Une intégration de la question dans le cadre des nouveaux projets d’équipements scolaires.
- Un plaidoyer auprès de l’Etat et de l’ARS pour la création de ces classes spécialisées.
- l’achat de matériel adapté dans les écoles pour accueillir les enfants en situation de handicap.
- Une intégration de la question dans le cadre des nouveaux projets d’équipements scolaires.
- Un plaidoyer auprès de l’Etat et de l’ARS pour la création de ces classes spécialisées.
- l’achat de matériel adapté dans les écoles pour accueillir les enfants en situation de handicap.
Favoriser l’accueil des enfants en situation de handicap dans les crèches publiques.
Favoriser les bourses à matériel médical (fauteuil roulant, planches de transfert…) et ateliers de réparation.
Lutter contre la fracture numérique
Garantir le choix entre démarche physique ou dématérialisée, en s’assurant que toute dématérialisation de service public ne signifie pas la fermeture de l’accueil physique.
Faciliter l’accès à des écrivains publics dans les lieux gérés par la ville, visant à accompagner les publics en difficulté avec leurs démarches et le maniement de l’outil numérique.
Développer des espaces d’accès à Internet confidentiels et gratuits, respectant la neutralité du net.
Développer le réseau de médiateur·ices numériques en partenariat avec les acteur·ices du secteur.