Construire une école adaptée aux enfants et aux parents
Pour une école de l’émancipation de toutes et tous
Allouer à tous les élèves de maternelle une dotation standard de fournitures scolaires gratuites et expérimenter une extension aux élèves de primaire.
Sécuriser les trajets vers l’écoles par des “cheminements enfants” : relier entre eux par des voies piétonnes et cyclables des espaces verts et terrains de jeux, afin de desservir les établissement scolaires, et diminuer la place de l’automobile à proximité immédiate des écoles.
Supprimer immédiatement toutes les aides extra légales à l’enseignement privé, ne pas soutenir financièrement les investissements des établissements scolaires privés.
Pérenniser la présence d’une ATSEM par classe de maternelle, et ouvrir un dialogue sur leurs conditions de travail.
Construire une sectorisation qui mette fin à la ségrégation et permettre l’accès de tous les enfants à une école publique de proximité et ; lutter contre la ségrégation des publics dans le périscolaire.
Avoir une attention sur le rapport de force avec le rectorat sur la création de postes d’enseignant-es lors de la création de nouvelles écoles sur le territoire de l’EMS.
Développer des classes spécialisées pour l’accueil des enfants ayant des handicaps lourds, type classe UEMA (unité d'enseignement maternelle autisme) dans le cadre des nouveaux projets d’équipements scolaires en permettant de respecter le PPS (Projet Personnalisé de Scolarisation) des enfants qui le nécessitent.
Végétaliser l’ensemble des cours d’école qui n’ont pas encore été végétalisées afin de créer des espaces de fraîcheur ouvert aux habitant·es en été.
Une école qui associe les parents comme acteur·rices
Ouvrir un “espace parents” animé par les parents d’élèves dans chaque école.
Créer des conseils de parents associés à l’assemblée de quartier qui participent à l’aménagement des aires de jeux, jardins publics, ludothèques et bibliothèques.
Soutenir et développer l’accompagnement à la parentalité dans les équipements municipaux ou des maisons de l’enfance : temps d’échanges entre parents et professionnels, accueils-jeux pour les tout-petits, ateliers, rendez-vous individuels ou en réunions, etc.
Rendre plus transparente la procédure d’attribution des dérogations scolaires au sein de l’EMS.
Déployer un service public de l’enfance inclusif, de proximité et tendant vers la gratuité
Déployer un service public de la petite enfance accessible, inclusif et de proximité.
Permettre à 100% des parents d’obtenir une place pour leurs enfants en proposant des modes d’accueil diversifiés à taille humaine et adaptés à toustes (crèches, multi-accueils, lieux d’accueil enfants-parents, relais assistantes maternelles…)
Réduire le recours aux opérateurs privés lucratifs pour favoriser les structures d’accueil de la petite enfance publiques et associatives.
Refonder la politique municipale de cantines scolaires
Travailler à un grand plan de développement des cantines scolaires, fondé sur une cartographie précise des établissements disposant actuellement d’une cantine sur place, avec une mesure de leur capacité. L’arbitrage se fera en fonction des besoins réels, avec des critères sociaux, géographiques et techniques.
Dans les cantines scolaires, proposer une option végétarienne à chaque repas, deux jours de la semaine tout-végétarien et un jour par mois tout-végétalien (entrée-plat). Ces options seront évidemment compatibles avec les recommandations nutritionnelles internationales.
Promouvoir la ré-internalisation en régie municipale de la production de repas pour échapper à la mainmise d’acteurs privés, par la création d’une cantine centrale municipale avec une liaison chaude quotidienne avec les cantines scolaires.
Pour une cantine gratuite: instaurer la gratuité immédiate pour les familles en dessous du seuil de pauvreté, et tendre vers la gratuité de la cantine en revoyant les grilles de tarification sociales.
Faire du repas à la cantine un moment d’éducation à l’alimentation, à la saisonnalité des fruits et légumes et de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Faire du temps périscolaire un temps de qualité
Garantir un nombre suffisant d’animateur-ices périscolaire formé-es, en emploi non précaire en visant le temps plein.
Garantir la neutralité du périscolaire en y refusant toute intervention d’associations religieuses, marchandes, ou de lobbies patronaux.
Proposer un plan d’éducation populaire aux enjeux environnementaux et écologiques, décliné sur le temps périscolaire.
Pour une cantine gratuite: instaurer la gratuité immédiate pour les familles en dessous du seuil de pauvreté, et tendre vers la gratuité de la cantine en revoyant les grilles de tarification sociales.
Faire du repas à la cantine un moment d’éducation à l’alimentation, à la saisonnalité des fruits et légumes et de lutte contre le gaspillage alimentaire.
Protéger l’enfance et donner à la jeunesse les moyens de s’émanciper et d’agir
Intégrer la lutte contre l’inceste dans la politique municipale de l’enfance, notamment par l’organisation annuelle d’une campagne municipale multi-supports sur l’inceste et le consentement, à destination de tous les âges, avec affichage dans l’espace public, les écoles, les transports, les centres sociaux et culturels, et des contenus adaptés comme des ateliers jeunesse, podcasts ou conférences.
Faire du 19 novembre, journée internationale des droits de l’enfant, une journée de mobilisation locale.
Déployer un plan de formation obligatoire pour tout personnel municipal, associatif ou prestataire en contact avec des mineur·es, centré sur le repérage des violences sexuelles et éducatives, l’écoute des enfants et les obligations de signalement.
Créer une cellule municipale unifiée d’écoute et de signalement, avec un point de contact unique, un affichage systématique dans les lieux accueillant des mineurs et une coordination renforcée entre les acteurs existants. Son objectif est de faciliter la prise de parole et l’accès à l’accompagnement.
Développer un plan d’urgence “enfants à la rue”.
Accorder le droit de vote et une place dans les instances participatives aux mineurs de plus de 16 ans résidants sur le territoire communal lors des votations citoyennes.
Organiser une permanence dédiée à garantir le respect du droit du travail pour les lycéen-nes professionnel-les.
Développer des initiatives en faveur de l’orientation et de l’accès à l’emploi des jeunes : bourses aux stages, forums, aide à la rédaction de CV et à l’orientation, etc.
Expérimenter l’ouverture d’équipements publics en soirée pour les jeunes et les associations (gymnases, maisons de quartier, etc.).
Faciliter l’accès aux aides directes comme le Fond d’aide aux jeunes, notamment par une meilleure communication sur le sujet.