Le climat se réchauffe à Strasbourg comme partout dans le monde. Une rupture avec le modèle économique capitaliste est indispensable pour réduire notre impact environnemental — une nécessité portée par les citoyen·nes mais aussi les scientifiques du GIEC, qui appellent à une transition écologique juste. À Strasbourg comme ailleurs, les plus précaires, bien que moins émetteurs, sont les plus exposés aux risques environnementaux et aux aléas climatiques. Il faut affirmer une écologie strasbourgeoise décoloniale, antiraciste et sociale, qui fasse de la transition écologique un outil concret de lutte contre l’injustice climatique et toutes les discriminations.
C’est à l’échelle communale et intercommunale qu’on dispose des leviers les plus efficaces pour planifier une bifurcation écologique juste et populaire en rupture avec le système libéral et pour adapter la Ville au changement climatique en protégeant les plus vulnérables. Face à un gouvernement qui recule sur l’écologie et réduit les moyens budgétaires, nous revendiquons pour Strasbourg un rôle de ville rebelle, figure de proue de la transition écologique. Une écologie de rupture, assumant la conflictualité avec l’État lorsqu’il s’agit de défendre la justice sociale et climatique.